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Sur la vallée de la Hem, on connaît la fertilité des sols grâce aux vers de terre

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Facilement observables et identifiables, les vers de terre sont de bons indicateurs de l’état physique, chimique et biologique d’un sol. Pour évaluer leurs parcelles, les adhérents du groupe HemTonSol se sont lancés dans une campagne de comptage des vers de terre, dont voici les résultats.

 

 

 

 

 

 

 

En fonction des pratiques culturales, la vie microbiologique des sols varie. L’agriculture de conservation, sans labour, favorise les sols vivants et donc la présence de vers de terre et la dégradation de la matière organique. Les lombrics sont de précieux alliés pour le sol, ils participent à :

  • L’augmentation de la ressource trophique des sols,
  • L’amélioration des conditions d’aération et d’humidité du milieu,
  • L’amélioration de la stabilité du sol,
  • La meilleure infiltration de l’eau dans le sol.

 

Pour réaliser le comptage, deux méthodes existent, le prélèvement avec de la moutarde et celui à l’aide d’une bêche.

  • Prélèvements avec de la moutarde : Le principe est d’arroser une zone délimitée (1m²) avec un arrosoir contenant un mélange de moutarde et d’eau. La moutarde fait sortir une grande partie des vers de terre, il reste à les attraper et les compter. Les vers de terre étant intacts, quoi qu’un peu irrités, il est aussi possible de les identifier !
  • Prélèvement à la bêche : Le principe est de prélever un carré de terre à la bêche, le poser sur une bâche et défaire la motte de terre prélevée pour compter les vers de terre présents.

 

Dans les deux cas, cela doit être fait sur un sol humide et suffisamment réchauffé, en période d’activité des vers de terre, c’est-à-dire de préférence au printemps et à l’automne.

La réduction du travail du sol permet de limiter la destruction de l’habitat des vers de terre anéciques. Les vers de terre endogés de plus petite taille et sans habitat fixe sont moins impactés.

D’après les comptages réalisés par les adhérents du groupe HemTonSol, les pratiques favorables à l’activite du sol sont :

  • Mettre en place un couvert végétal : le plus tôt possible, le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions,
  • Intégrer la prairie dans la rotation quand cela est envisageable,
  • Réaliser des cultures associées,
  • Pratiquer le semis direct.

 

Pour en savoir plus sur les indicateurs de fertilité des sols :  https://hautsdefrance.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Hauts-de-France/029_Inst-Hauts-de-France/Environnement-et-territoires/Paysages_biodiversite/fertilite_biologique_des_sols_livret2021.pdf

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