Vous êtes ici : Accueil > Articles > Le fourrage manque…pensez à l’ensilage de céréales

Le fourrage manque…pensez à l’ensilage de céréales

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page

«La solution de l’ensilage de blé nous semblait la plus adaptée étant donné notre déficit fourrager et notre problématique temporaire de place en silo»

 

Vos stocks disponibles sont ils suffisants jusqu’aux prochains ensilages de maïs fourrage?. L’ensilage de céréales sécurise l’alimentation du troupeau dès le mois de juillet. 


L’installation de deux jeunes a augmenté le troupeau du GAEC de l’Ancien Moulin à Grincourt-les-Pas qui compte désormais 200 vaches laitières. En 2017, le maïs fourrage représentait 45% de la surface fourragère. Les vaches en lactation pâturaient sur 38 hectares (soit 19 ares/VL accessibles pour le pâturage). 

«Nous n’avons pas pu augmenter la surface en maïs en même temps que l’accroissement du cheptel faute de place suffisante en silo. En 2016, suite aux conditions météo, nous avions perdu presque 20% de rendement en maïs. Nous avons donc fait le choix, à l’été 2017, d’ensiler du blé pour pallier ce déficit fourrager équivalent à 5-6 hectares de maïs. Nous avons ensilé les premiers blés semés, situés à proximité du bâtiment, au stade laiteux-pâteux autour du 10 juillet. Pour un rendement estimé autour de 9 tonnes de matière sèche par hectare. Nous sommes loin d’un rendement maïs avec un peu plus de charges à l’hectare, mais cette solution nous a permis de rester autonome en fourrages grossiers et de remplir un silo pour diluer le maïs restant jusqu’aux ensilages d’octobre. 
Après stabilisation du silo pendant 3 semaines, nous avons intégré l’ensilage de blé dans la ration des vaches. Ainsi, d’août à octobre les vaches en lactation étaient alimentées avec 20 kg d’ensilage de blé, 20 kg d’ensilage de maïs, de l’herbe pâturée et 3.5 kg de tourteau de colza. Au niveau des performances du troupeau, il y a eu un peu moins de lait mais plus de taux. En moyenne 41.4 de TB et 33.9 de TP sur août-septembre.
Derrière ce blé récolté précocement, nous avons implanté un mélange de Ray-Grass – trèfle, récolté à l’automne pour partie en ensilage et le reste en enrubannage valorisé par nos vaches taries et génisses. La solution de l’ensilage de blé, nous semblait la plus adaptée étant donné notre déficit fourrager et notre problématique temporaire de place en silo. Bien conscients qu’un manque de stock fourrager reste coûteux, pour l’année à venir nous avons prévu d’intégrer la pulpe surpressée à nos stocks grossiers
» Loïc SOUBIROUS, GAEC de l’Ancien Moulin. 

Contact:  Service productions animales et fourrages au 03 21 60 57 70. 

Retrouvez tous les conseils de nos spécialistes pour faire le point sur vos stocks fourragers, réussir votre ensilage de céréales immatures et optimiser la valorisation par les animaux (téléchargez le pdf). 

 

Abonnez vous !