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Evaluer et optimiser son capital sol

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Depuis quelques années, l’intérêt porté aux cultures est indissociable de la connaissance d’un milieu peu connu auparavant: le sol.

La prise en compte du fonctionnement de son sol permet à l’exploitant d’en connaître les composantes, notamment l’état de surface, la texture, la teneur en matière organique, l’état structural (tassement...), le développement racinaire ou encore l’activité biologique (de la colonisation mycélienne aux lombriciens). De fait, un pilotage fin et plus adapté aux pratiques culturales sera dès lors possible.
 

Les outils d’évaluation à disposition

  • La tige pénétrométrique
  • La bêchée ou test bêche
  • Le profil à la fourche à palettes (mini profil-3d)
  • La fosse pédologique

 

Ces principales méthodes d’évaluation du « compartiment sol », sont répétables sur l’ensemble du parcellaire et ce, tout au long de l’année.  Ces techniques de diagnostic peuvent être considérées comme un outil d’aide à la décision (OAD) préambule à la mise en place ou non de futures interventions culturales. Elles permettent de manière non exhaustive l’optimisation des couverts végétaux, la bonne préparation d’un semis, l’évaluation de l’état hydrique ou l’estimation de l’état structural après un chantier d’arrachage. Elles peuvent être pratiquées individuellement ou en collectif (groupe GEDA, GIEE...) où le partage de l’expérience de chacun apportera une valeur ajoutée tant en termes de méthode, de technicité que de motivation.

 

Thibaut et Gauthier BOUTIN , exploitants en polyculture élevage à Hestrus (62).
« Nous n’avons pas une grande exploitation et recherchons avant tout à préserver nos sols. C’est la météo qui nous dirige et nous oblige à retarder parfois certains travaux. Nous apportons régulièrement du fumier sur les parcelles. En cas de monoculture, nous veillons à implanter un méteil en interculture sans apport minéral. Autre point important : les couverts d’intercultures. Nous semons deux mélanges moutarde-phacélie et avoine-vesce, et essayons de les semer dans les meilleures conditions et le plus tôt possible en fonction de la récolte de la paille. Les deux mélanges ne « travaillent pas » de la même façon, cela se ressent lors du labour. La différence de structure est visible lorsque nous faisons un profil au télescopique, c’est d’ailleurs à ce moment-là que nous sommes confortés dans les décisions que nous prenons chaque jour»

 

Le sol est un pilier de la production végétale et une interface entre l’air, l’eau et le sous-sol, ce qui en fait un compartiment stratégique pour l’agro-écologie : favoriser la biodiversité fonctionnelle du sol, c’est améliorer la fertilité du sol pour réduire les intrants aux bénéfices de l’agriculteur, tout en stimulant les services écosystémiques en faveur de la société. Venez échanger sur le sujet avec vos spécialistes agronomes les 10, 11 et 12 juin au salon Terres en Fête, stand B8 (hall 1, chapiteau des opa). Vous y trouverez de nombreux conseils, fiches techniques et informations.

 

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