Des couverts… pour quoi faire ?
- Piégeage et restitution de nitrates : Chaque tonne de matière sèche produite capte de 25 à 30 kilos d'azote, réduisant ainsi le lessivage hivernal de manière significative.
- Economie d'engrais azotés : Les légumineuses peuvent apporter des économies substantielles en azote, à condition d'être bien développées et gérées.
- Recyclage des nutriments P et K : Les couverts absorbent et restituent ces éléments, contribuant ainsi à l'équilibre des bilans nutritionnels.
- Protection des sols et infiltration des eaux de pluie : Les couverts réduisent la battance, le ruissellement et l'érosion tout en améliorant la structure du sol et sa capacité d'infiltration.
- Restitution d'humus : La biomasse captée enrichit le sol en carbone, favorisant ainsi la formation d'humus et la fertilité.
- Stimulation de la vie du sol : Les résidus organiques nourrissent les micro-organismes du sol, contribuant à une activité biologique accrue.
- Contrôle des adventices et des parasites du sol : Les couverts réduisent la compétition des adventices et peuvent influencer positivement ou négativement les maladies et ravageurs des cultures.
- Plus-value pour la culture suivante : Un couvert bien géré peut influencer positivement le rendement de la culture suivante, notamment grâce à l'effet azote des légumineuses.
- Favorisation de la biodiversité : Les couverts offrent un habitat et une source de nourriture pour une variété d'insectes pollinisateurs et auxiliaires, ainsi que pour l'avifaune.
Optimiser le développement de la biomasse des couverts permet de maximiser ces bénéfices, tout en tenant compte des conditions environnementales et des objectifs spécifiques de chaque exploitation. En intégrant judicieusement les couverts dans les pratiques agricoles, il est possible de concilier protection des sols, efficacité économique et respect de l'environnement.
Le document regroupant tous nos conseils pour réussir cette culture est disponible dans la rubrique "Télécharger" ci-contre.