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Commerce extérieur agricole et agroalimentaire

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L’excédent commercial se réduit d’année en année sous les effets conjugués d’une stagnation des exportations et d’une hausse lente mais continue des importations.

Le commerce extérieur agricole et agroalimentaire a longtemps été considéré comme une force pour l’économie régionale. Cependant son évolution sur les 4 dernières années interroge. 

Une baisse structurelle  de l’excédent agricole et agroalimentaire régional 

Le dernier trimestre de l’année 2016 avait marqué un tournant pour le commerce extérieur régional. Pour la première fois, les importations agricoles et agroalimentaires surpassaient les exportations. En  2017, même si le solde revient dans le vert,  la tendance baissière des années précédentes semble se confirmer. Les exportations agricoles et agroalimentaires ont atteint 8 Md€ en 2017 dont 75 % proviennent du versant Nord de la région. Si le solde est positif pour tous les trimestres, il chute de 83 % par rapport à 2016 confirmant ainsi le caractère structurel de la baisse des 4 dernières années.  

 

Des trajectoires différentes pour les produits phares régionaux

Après une année 2016 difficile, la filière sucrière connaît une nette amélioration de ses exportations (+ 23 %). La fin des quotas sucriers, l’augmentation des surfaces dédiées à la culture de betteraves sucrières ainsi que les très bons rendements annuels semblent, pour cette année du moins, avoir offert à la région de nouvelles opportunités d’exportation.
En revanche, le contexte est moins favorable pour la filière céréalière, de par le contexte de concurrence internationale accrue (notamment celle de la Russie) et de  hausse de l’euro qui impacte la compétitivité des céréales françaises hors Europe. La hausse des exportations à destination des pays européens voisins  (+ 35 % pour les Pays Bas, + 17 % pour la Belgique) n’a pas suffi à compenser la forte baisse à destination des pays tiers (- 60 % pour l’Afrique du Nord). Pour le secteur laitier, le constat est mitigé : les exportations augmentent en valeur mais diminuent en volume.
Cette année a particulièrement été marquée par la dégringolade de la demande chinoise en produits laitiers (du fait du ralentissement de la croissance et de la volonté  politique de reconquérir le marché intérieur).  

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